Un soir, un peintre absorbé par sa toile sent une présence à l'entrée de sa chambre. Troublé, il se lève et fait face à une femme noire, ni servante ni esclave, portant de riches habits. Il la salue.
Anushka égrène les souvenirs de ce jour de fête de la rentrée où elle s'était retrouvée, avec plusieurs centaines d'enfants, prisonnière de terroristes tchétchènes, dix ans auparavant. Peu à peu, avec la faim, la soif et la peur, la conscience de la jeune fille glisse dans un imaginaire qui se substitue au réel.